Dans l'article d'aujourd'hui, nous allons plonger dans le monde fascinant de André Chamson, en explorant ses origines, son évolution et sa pertinence aujourd'hui. André Chamson est un sujet d'intérêt et de débat depuis des décennies, attirant l'attention des universitaires, des experts et des passionnés. Au fur et à mesure que nous approfondirons cette analyse, nous examinerons les différents aspects qui composent André Chamson, de ses aspects historiques à son impact sur la société moderne. A travers cette exploration, nous espérons mettre en lumière les différents aspects qui font de André Chamson un sujet fascinant et pertinent dans le monde contemporain.
André Chamson est le fils de Jean Chamson et de Madeleine Aldebert, une famille protestante. D'origine cévenole, il grandit dans la commune du Vigan (Gard).
Durant la Guerre d'Espagne, il s'engage aux côtés des républicains. Revenu en France, il devient conservateur de musée.
Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, c'est à ce titre qu'il est rappelé, en lien avec le protestant Jacques Jaujard, pour diriger l’évacuation des chefs-d’œuvre du musée du Louvre vers le château de Chambord, avant l'arrivée des troupes allemandes dans la capitale. Durant l'occupation, il entre dans la Résistance dans les maquis du Lot. Il réside à Montauban entre et , dans l'immeuble situé 30, rue de la Comédie, où il va assurer la conservation des chefs-d'œuvre du musée du Louvre se trouvant au musée Ingres.
Protestant, généreux et engagé, dans sa vie comme dans ses livres, il situe la plupart de ses récits dans le cadre des Cévennes, sa région natale (Roux le Bandit, 1925 ; Les Hommes de la route, 1927 ; Le Crime des justes, 1928 ; La Neige et la Fleur, 1951 ; La tour de Constance, 1970). Il a pris la parole sept fois dans les Assemblées du Désert (1935, 1954, 1958, 1967, 1972, 1975 et 1979), grands rassemblements protestants organisés chaque année le premier dimanche de septembre sur les terrains du Musée du Désert au Mas Soubeyran dans le Gard.
Il est le premier lauréat, en 1929, du « Prix des Muses » qui récompensait non seulement l'ouvrage publié au cours de l'année, mais également l'ensemble de sa carrière.
Il a fait partie du comité de rédaction de la revue littéraire Europe lors de sa reparution en 1946.
Il est membre du conseil d'administration de l'ORTF et président du Comité de promotion des langues de France en 1977 .
C'est lui qui remet le grand cordon de la Légion d'honneur à Valéry Giscard d'Estaing le jour de son investiture au palais de l'Élysée le 27 mai 1974.
Il est enterré, avec son épouse Lucie Mazauric, sur le serre de la Lusette, près du Pic de Barette qui domine la vallée de Taleyrac, sur la commune de Valleraugue. Ils sont les parents de la romancière Frédérique Hébrard, née en 1927.
1927 : L’Homme contre l’Histoire (Grasset), Les Hommes de la route (Grasset)
1928 : Le Crime des Justes (Grasset), Tabusse. La fête et le char (Les Cahiers Libres)
1929 : Clio, ou l’Histoire sans les Historiens (Hazan)
1930 : Tyrol (Grasset), L’Aigoual (Émile Paul), Histoire de Magali (Hartmann), Histoires de Tabusse (Mercure de France), Li Nivo éron si compagno. Compagnons de la Nuée (Hartmann), La Révolution de dix-neuf, suivi de : Esquisse d’une théorie de l’immunité (Hartmann)
1948 : La Peinture française au Musée du Louvre (Braun), Si la parole a quelque pouvoir, discours et articles de revues 1945-1947 (Éditions du Mont-Blanc), L’Homme qui marchait devant moi (Gallimard)
1951 : Le Garçon, la Fille et la Bête (Éditions de la Paix), La Neige et la Fleur (Gallimard)
1952 : On ne voit pas les cœurs, quatre actes (Gallimard)
« Chamson (André) », dans Ivan Gaussen, Poètes et prosateurs du Gard en langue d'oc : depuis les troubadours jusqu'à nos jours, Paris, Les Belles Lettres, coll. « Amis de la langue d'oc », (BNF33021783), p. 59.
(en) Peter D. Tame, André Chamson, 1900-1983: a critical biography, Edwin Mellen Press, Lewiston (NY), 2006, 2 vol. (xxvii-698 p.)
Bernard Bastide (dir.), Micheline Cellier-Gellyet al. (préf. Christian Giudicelli), Balade dans le Gard : sur les pas des écrivains, Paris, Alexandrines, coll. « Les écrivains vagabondent » (réimpr. 2014) (1re éd. 2008), 255 p. (ISBN978-2-37089-001-6, présentation en ligne), « André Chamson, « le petit seigneur » des Cévennes », p. 50-56
Patrick Cabanel, « André Chamson », in Patrick Cabanel et André Encrevé (dir.), Dictionnaire biographique des protestants français de 1787 à nos jours, tome 1 : A-C, Les Éditions de Paris Max Chaleil, Paris, 2015, p. 636-638 (ISBN978-2846211901)