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Cusance
Chapelle saint Ermenfroy, dans le Val-de-Cusance, à Cusance.
La source du Cusancin se trouve dans la commune, au fond de la reculée de Val-de-Cusance. D'une racine hydronymique préceltique *cus-. Voir aussi le Cousin.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 264 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 10,5 jours en juillet. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Branne_sapc », sur la commune de Branne à 6 km à vol d'oiseau, est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 127,0 mm.
La température maximale relevée sur cette station est de 39 °C, atteinte le ; la température minimale est de −19,8 °C, atteinte le ,,.
Cusance est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee,,,.
La commune est en outre hors attraction des villes,.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (64 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
forêts (64 %), zones agricoles hétérogènes (20,7 %), prairies (15,3 %). L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui).
La seigneurie puis baronnie de Cusance tirerait son origine, d'après la légende, de Saint Ermenfroy de Cusance et de son frère Vandelin vivant tous deux au VIIe siècle. Toujours est-il que la famille noble dite de Cusance va prendre une grande importance dans la région des montagnes du Jura lors du mariage de Jean de Cusance avec Isabelle de Belvoir, fille de Thiébaud III de Belvoir et sœur de Henri de Belvoir, dernier de ce nom. Sans héritier, ce dernier léguera à son neveu Vauthier de Cusance dit « le Petit Vauthier » ses seigneuries de Belvoir, de Saint-Julien en Montagne et du château de la Baume à Sancey.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005.
En 2021, la commune comptait 77 habitants, en augmentation de 8,45 % par rapport à 2015 (Doubs : +1,89 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Les ruines d'un château du XIIIe siècle, pris et démantelé lors des guerres de Bourgogne. On y distingue les vestiges du donjon carré protégeant la poterne.
La « Source bleue », près de la source du Cusancin.
Le géographe Pierre Deffontaines, originaire de Bouvines et mort à Paris, y avait sa résidence secondaire où est né son fils Jean-Pierre Deffontaines.
Jean-Pierre Deffontaines (,), 1933-2006, chercheur à l'INRA et fondateur d'une nouvelle discipline, la géo-agronomie. Agronome, spécialiste du paysage, il est l'auteur de plusieurs ouvrages, dont Pays, Paysans, Paysages dans les Vosges du Sud (1977, rééd. 1995) et Sentiers d’un géoagronome, Paris, Éditions Arguments, 1998.
Héraldique
Blason
D'or à l'aigle de gueules.
Détails
Armes des seigneurs de Cusance. Le statut officiel du blason reste à déterminer.
↑Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
↑Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Jean COURTIEU, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t. 2, BESANÇON, CÊTRE, .
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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Les hautes montagnes du Doubs entre Morteau, le Russey, belvoir et Orchamps-Vennes: depuis les temps celtiques, C.Narbey, 1868, p. 128, 150, 206, 244, 245, 259, 290, 291.
Mémoires de la commission d'archéologie volume 3 à 4, 1862, p. 231.
Mémoires pour servir à l'histoire du comté de Bourgogne, contenans l'idée générale de la noblesse et le nobiliaire dudit comté, l'histoire des comtes de Bourgogne des maisons de Valois et d'Autriche : de l'administration de la justice, de son parlement et de la réunion au royaume de France : l'histoire de toutes les révolutions et faits remarquables arrivés en cette province jusqu'au temps présent, François-Ignace Dunod de Charnage, 1740, p. 64, 66, 85, 86, 88, 89, 94, 96, 97, 116, 117, 118, 119, 120, 138, 146, 245, 254, 272, 276, 539, 634, 679, 791