Délégation générale à la langue française et aux langues de France
Dans cet article, nous allons aborder le sujet de Délégation générale à la langue française et aux langues de France, qui suscite aujourd’hui un grand intérêt. Délégation générale à la langue française et aux langues de France est un sujet qui touche des personnes de tous âges et de tous horizons, car sa pertinence transcende les barrières culturelles et géographiques. Il est important de comprendre l'importance de Délégation générale à la langue française et aux langues de France dans notre société actuelle et comment il peut influencer divers aspects de nos vies. Tout au long de cet article, nous explorerons les différents aspects et perspectives liés à Délégation générale à la langue française et aux langues de France, dans le but de proposer une analyse complète et objective de ce sujet très pertinent.
Délégation générale à la langue française et aux langues de France
Créée en 1989 sous le nom de Délégation générale à la langue française (DGLF), elle est devenue en 2001 la Délégation générale à la langue française et aux langues de France afin de prendre en compte les langues régionales.
Elle avait succédé au Commissariat général à la langue française (aussi appelé Haut Commissariat à la langue française), créé en 1984 en remplacement du Haut Comité pour la défense et l'expansion de la langue française, lui-même créé en 1966 par le général de Gaulle et renommé Haut Comité de la langue française en 1973.
Elle participe aux programmes d'enseignement du français aux migrants. Elle soutient l'utilisation des langues régionales dans les médias et les spectacles. Elle a notamment piloté en 2014 une expérimentation rendant accessible la base Joconde du ministère de la Culture en quatorze langues dont quatre langues régionales : le breton, le basque, l'occitan et le catalan.
Elle organise chaque année la Semaine de la langue française et de la francophonie au mois de mars. Elle est partenaire des Conférences taln qui permettent à la communauté scientifique du traitement automatique des langues de se retrouver et d’échanger sur de nombreuses problématiques (analyse syntaxique, traitement de la parole, extraction de connaissances, sémantique de corpus…).
Dans le cadre du plan ministériel pour l'outre-mer, la délégation générale de la langue française et aux langues de France / ministère de la Culture et de la Communication, a organisé, à Cayenne, du 14 au , les états généraux du multilinguisme dans les outre-mer (EGM-OM),. Cette manifestation a rassemblé quelque 250 participants venus non seulement de Guyane, mais aussi de l'ensemble des territoires d'outre-mer, de métropole et de pays voisins avec pour objectifs de formuler des recommandations générales pour la mise en œuvre d'une politique des langues en outre-mer. La DGLFLF a choisi de rédiger les actes des EGM-OM sur wikibooks.
La DGLFLF est partenaire de l'association Wikimédia France et conduit avec elle un projet visant à documenter et valoriser les langues régionales de France sur les projets Wikimédia et internet en général. Le projet a notamment mené à la création de la plateforme Lingua Libre en 2015.
Liste des délégués généraux
Les délégués généraux à la langue française, puis à la langue française et aux langues de France, ont été successivement :
↑Xavier North, « Des langues qui peuvent tout dire, des langues qui parlent à tous », Culture et Recherche, no 125 « Pour des états généraux du multilinguisme en outre-mer », (lire en ligne).
↑Ministère de la Culture, « Enquête sur les langues de France et les projets collaboratifs 2017 Wikimédia France/ DGLFLF », Langues et recherche, , p. 20 (lire en ligne)
Bernard Beaulieu et Michèle Dardy, Histoire administrative du ministère de la Culture, 1959-2002 : Les services de l'administration centrale, Paris, Comité d'histoire du ministère de la Culture / La Documentation française, coll. « Travaux et documents », , 207 p. (ISBN2-11-005282-1), « Délégation générale à la langue française et aux langues de France », p. 122–124