Dans cet article, nous explorerons en profondeur le sujet de Franc-maçonnerie en Turquie, un sujet d'une grande importance aujourd'hui. Franc-maçonnerie en Turquie est un concept qui a suscité un grand intérêt et un débat dans divers domaines, générant des opinions contradictoires et des perspectives divergentes. En ce sens, il est crucial d’analyser en détail tous les aspects liés à Franc-maçonnerie en Turquie, afin de comprendre sa véritable portée et son impact. Tout au long de cet article, nous aborderons différentes approches, recherches et points de vue qui permettront au lecteur d'obtenir une vision globale de Franc-maçonnerie en Turquie. De plus, nous examinerons son évolution au fil du temps, ainsi que son influence dans divers contextes et situations. En présentant des données, des analyses et des réflexions, nous visons à offrir une perspective complète et mise à jour sur Franc-maçonnerie en Turquie, afin de contribuer au débat et d'accroître les connaissances autour de ce sujet très pertinent.
Cet article présente diverses informations sur l'histoire et la situation actuelle de la franc-maçonnerie en Turquie.
Histoire
Une franc-maçonnerie de type français s'implante en Turquie au cours du XIXe siècle, tout d'abord à Salonique puis à Istanbul. Il semble qu'elle soit arrivée par les loges militaires nées durant la guerre de Crimée, au contact d'officiers francs-maçons anglais et français, et par des loges d'intellectuels constituées autour des professeurs français des écoles de l'Alliance israélite universelle fondée par Gaston Crémieux. Les maçons sont alors très actifs dans l'armée, où les militaires hostiles à l'absolutisme et voulant laïciser l'État pouvaient en effet se réunir à l'abri des loges pour pouvoir s'exprimer librement sur l'avenir de l'Empire ottoman.
Selon le maçonnologuePaul Naudon, la franc-maçonnerie ottomane influence en partie le jeune officier Mustafa Kemal, initié à la logeVedata de Thessalonique et futur fondateur de la République turque. Cependant, il lui faudra être auréolé du statut de sauveur de la nation, au terme de la guerre d'indépendance turque, pour pouvoir déposer le sultan-calife, laïciser l'État et la législation, instituer l'égalité hommes femmes, interdire le fez et le voile islamique, romaniser l'écriture et rendre l'instruction publique obligatoire, réformes radicales qui, en temps de paix, n'auraient jamais été acceptées par la majorité des populations d'un Empire dont le souverain était aussi le commandeur des croyants et dont l'islam, religion d'État, inspirait la législation et soumettait les non-musulmans à des discriminations comme le haraç (capitation supplémentaire) ou l'impossibilité de faire carrière dans l'armée.
En 1935, le gouvernement turc décide de démolir toutes les loges maçonniques en Turquie au motif que les principes maçonniques sont incompatibles avec la politique nationaliste.
On trouve en 2016 en Turquie des obédiences dite « libérale et adogmatique » ou « régulière ».
Notes et références
↑Paul Naudon, Histoire générale de la franc-maçonnerie, Presses Universitaires de France, 1981 (ISBN2-13-037281-3) et Alexandre Adler, Rendez vous avec l'Islam, p. 175.
↑"TURKISH BAN ON FREEMASONS. All Lodges To Be Abolished". Malaya Tribune, 14 October 1935, p. 5. The Government has decided to abolish all Masonic lodges in Turkey on the ground that Masonic principles are incompatible with nationalistic policy.
Voir aussi
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Paul Naudon, Histoire générale de la franc-maçonnerie, Paris, Presses universitaires de France, , 2e éd., 251 p. (ISBN978-2-13-037281-3).
Jean-Marc Aractingi, Histoire mondiale de la franc-maçonnerie en terre d'Islam : Turquie-Égypte-Iran, t. 1, Paris, Éditions Erick Bonnier, .
Thierry Zarcone, Le Croissant et le Compas. Heurs et malheurs de la franc-maçonnerie dans le monde musulman, Paris, Dervy, 2015.