L’« Histoire » est à la fois l'étude des faits et des événements du passé et aussi l’ensemble de ces faits, de ces événements. Le nom a pour origine les « enquêtes » (Ἱστορίαι / Historíai en grec ancien) d'Hérodote, mais c’est Thucydide qui lui applique le premier des méthodes critiques, notamment le croisement de sources différentes…
Le Mur de Berlin (en allemand Berliner Mauer), également appelé le « Mur » vocable utilisé pour caractériser la frontière entre l'Europe de l'Ouest et l'Europe de l'Est, ou le « Mur de la honte », a été érigé en plein Berlin pendant la nuit du 12 au suscitant la réprobation des puissances occidentales. La République démocratique allemande (RDA) tente ainsi de mettre fin, avec l'appui du pacte de Varsovie, à l'exode croissant de ses habitants vers la République fédérale d'Allemagne (RFA). Le Mur, séparant physiquement la ville en « Berlin-Est » et « Berlin-Ouest », est pendant près de trente ans le symbole de la Guerre froide et de la partition de l'Allemagne à l'issue de la Seconde Guerre mondiale. Plus qu'un simple mur, il s'agit d'un dispositif défensif comportant deux murs avec chemin de ronde, miradors et dispositifs d'alarme. Plusieurs centaines de ressortissants de la RDA ont perdu la vie en essayant de le franchir, les gardes-frontière est-allemands et soldats soviétiques n'hésitant pas à tirer sur les fugitifs.
L'affaiblissement de l'Union soviétique, la politique de libéralisation conduite par Gorbatchev et la détermination des Allemands de l'Est qui ont organisé de grandes manifestations permettent, le , d'abattre le « Mur de la honte » ; leur élan a suscité l'admiration du « Monde libre ». Cet événement a conduit à la réunification allemande. Bien que détruit presque totalement, le Mur reste un lieu de mémoire auquel plusieurs musées sont consacrés et les cicatrices qu'il a laissées dans l'organisation urbaine de la capitale allemande ne sont toujours pas effacées en 2009. Le Mur de Berlin joue un rôle important dans la pensée et dans l'imaginaire allemand et occidental, comme en témoignent de nombreux livres et films.
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Jean Leclant, né le 8 août 1920 et mort le 16 septembre 2011, est l'un des égyptologues français les plus connus.
Il est, à partir de 1948, membre de l'Institut français d'archéologie orientale, puis, en 1952, il est chargé de créer et de constituer le service d'archéologie de l'Éthiopie. Auteur de plusieurs fouilles en Égypte, en Éthiopie et au Soudan, il se consacre plus particulièrement au site de Saqqarah. Il enseigne à partir de 1953 à l'université de Strasbourg, à la Sorbonne, à l'École pratique des hautes études et enfin au Collège de France.
Il est l'auteur de nombreux articles et ouvrages, mais souvent destinés à des spécialistes de l'égyptologie. Membre de l'Académie des inscriptions et belles-lettres en 1974, il en reste le secrétaire perpétuel de 1983 à sa mort. Au sein de l'Institut, il était chargé depuis 1992 de la villa Kérylos.
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