Le jour du Troyen (astronomie), nous sommes confrontés à un sujet très important qui mérite d'être abordé et discuté en détail. L'impact que Troyen (astronomie) a eu sur nos vies est indéniable et sa pertinence est incontestable. Tout au long de l'histoire, Troyen (astronomie) a fait l'objet de nombreuses études, débats et réflexions, ce qui démontre son importance dans différents domaines et contextes. Dans cet article, nous allons plonger dans le monde de Troyen (astronomie), explorer ses nombreuses facettes et analyser son influence sur notre société actuelle. Afin d'offrir une vision complète et objective, nous examinerons différents points de vue et arguments, afin d'enrichir notre compréhension de Troyen (astronomie) et de ses implications.
Par extension, on appelle aussi troyen un objet dont l'orbite héliocentrique est en résonance de moyen mouvement 1:1 avec celle de n'importe quelle planète du Système solaire, et qui est situé près de l'un des deux points stables de Lagrange (L4 ou L5) du couple Soleil-planète.
Par extension encore, on appelle troyen un astéroïde ou un satellite naturel qui partage la même orbite qu'une planète ou un autre satellite plus massif, mais qui n'entre pas en collision avec cette planète ou ce satellite en raison de sa position près de l'un des deux points stables de Lagrange (L4 ou L5).
Localisés à proximité d'un point de Lagrange, L4 ou L5, les troyens sont aussi connus comme objets de Lagrange (en anglais : Lagrange object) ou objets lagrangiens (lagrangian object), bien que ces noms soient plus rares, en particulier en français.
Potentiellement, les points de Lagrange L4 et L5 de chacune des planètes du Système solaire pourraient contenir des astéroïdes. Concrètement, aucun n'a été détecté pour Mercure, sans doute en raison de l'instabilité de ses points de Lagrange, perturbés par la proximité de la masse solaire. Aucun n'a non plus été observé pour Saturne, probablement à cause de la proximité de Jupiter.
Au , le Centre des planètes mineures recense 13 053 troyens, dont le détail est donné dans le tableau ci-dessous :
Nombre de troyens connus par planète du Système solaire au (données MPC sauf indication contraire)
Fin , il est montré que l'astéroïde (614689) 2020 XL5, découvert en , est également troyen de la Terre, ce qui en fait le deuxième objet connu de ce genre. Comme 2010 TK7, il est situé autour de L4,.
Au , 7311 astéroïdes troyens de Jupiter sont connus : 4 727 en L4 et 2 584 en L5. Jupiter, la planète la plus massive du Système solaire, est ainsi aussi celle qui possède, de loin, le plus grand nombre d'astéroïdes troyensconnus (il est probable que Neptune en possède encore plus mais que la plupart nous soient encore inconnus). Les troyens de Jupiter sont d'ailleurs les premiers astéroïdes troyens à avoir été découverts. Lorsqu'il n'y a aucune ambiguïté, on parle d'ailleurs simplement d'astéroïde troyen sans mentionner le nom de Jupiter pour désigner ceux de cette planète.
Troyens de Saturne
Aucun astéroïde troyen de Saturne n'est connu à ce jour (). Cette situation est probablement due à la proximité de Jupiter.
Au , 28 astéroïdes troyens de Neptune sont connus : 24 situés au point L4 du système Soleil-Neptune et 4 au point L5. La population des troyens de Neptune est vraisemblablement bien plus grande que celle de Jupiter, mais la majeure partie en est encore inconnue.
D'autres astéroïdes de la ceinture principale sont susceptibles de coorbiter avec (4) Vesta. Parmi les troyens potentiels du petit corps, figure notamment (156810) 2003 BP49, au voisinage du point L5 du couple Soleil-Vesta.
Troyens extrasolaires
De la même façon qu'il en existe dans le Système solaire, il est très probable qu'il existe des troyens dans d'autres systèmes planétaires : on parle alors de troyens extrasolaires, aussi nommés « exo(-)troyens » (sur le modèle d'« exoplanète »).
En 2007, Eric B. Ford et Matthew J. Holman examinent dans un article la sensibilité de l'observation de la variation du moment du transit de planètes extrasolaires pour détecter des compagnons troyens à ces objets. Ils démontrent ainsi que cette méthode permet de détecter des troyens de masse terrestre avec les observatoires au sol actuels. Début , Michael Hippke publie un article concernant sa tentative de détection de tels troyens extrasolaires, dans laquelle il détermine que l'aire moyenne des troyens en transit par planète correspond à un corps de rayon inférieur à 460 kilomètres (limite à 2 sigma).
↑Joseph-Louis Lagrange, « Essai sur le problème des trois corps », dans Joseph-Alfred Serret (éd.), Œuvres de Lagrange, t. VI : Mémoires extraits des Recueils de l'Académie des sciences de Paris et de la classe des sciences mathématiques et physiques de l'Institut de France, Paris, Gauthier-Villars, , 820 p., 28 cm (BNF30719104), p. 229-331 (lire en ligne, consulté le ). Pour la première publication de l’Essai :
Joseph-Louis Lagrange, « Essai d'une nouvelle méthode pour résoudre le problème des trois corps », Recueil des pièces qui ont remporté les prix de l'Académie royale de sciences, depuis leur fondation en 1720, Paris, Panckoucke, t. IXqui contient les pièces de 1764, 1765, 1766, 1770 et 1772, (ISSN2017-5221, BNF32849650, lire en ligne, consulté le ).
↑ a et bMichael Hippke, « A statistical search for a population of exo-Trojans in the Kepler dataset » , Draft version, (lire en ligne ).
↑(en) Eric B. Ford et Matthew J. Holman, « Using Transit Timing Observations to Search for Trojans of Transiting Extrasolar Planets » , iopscience.iop.org, (lire en ligne).